J’Ai Envie

J’ai envie qu’il monte dans le train là, à cet arrêt. Qu’il s’assied à coté de moi et contemple mon étonnement de le voir ici. J’ai envie qu’il pose sa main sur ma cuisse, simplement et qu’il y fasse quelques caresses circulaire. J’ai envie que d’un baiser il me rappelle que je suis à lui, que mon corps lui appartient totalement et que, même si je ne veux pas, il fait ce que lui il veut.

J’ai envie qu’il me dise qu’on sort au prochain arrêt et que je serai en retard chez moi, parce qu’il a quelques idées à me faire tester. J’ai envie, tellement envie qu’il me dise d’aller aux toilettes enlever mes sous-vêtements, du moins mon string et revenir en le lui donnant. J’ai envie de me sentir rougir en lui tendant ce bout de tissus qu’il mettra dans sa poche. J’ai envie de fuir son regard, triomphant, à ce moment là.

J’ai envie d’angoisser en m’imaginant tout ce qu’il pourrait me faire. D’appréhender le prochain arrêt et de me demander s’il avait manigancé ca plusieurs jours à l’avance ou si ca lui est venu comme ca au dernier moment. J’ai envie de me faire sortir de mes songes par ma peau pincée sur ma cuisse, par lui. Parce qu’en sa présence je dois lui être, totalement dévouée et ne penser à rien d’autre.

J’ai envie qu’il me fasse parler, moi l’incorrigible timide. Qu’il me fasse lui raconter, à voix basse par clémence, une de mes rencontres avec l’un de mes amants. Ou même qu’il me dise de lui rappeler tout ce qu’on a fait la fois où l’on s’est vus. J’ai envie de le supplier d’un « non pas ça », ou d’un « pitié » mais qu’il reste intransigeant.

M’entendre timidement lui dire ce qu’il veut d’une voix à peine audible et voir son sourire triomphant parce qu’une fois de plus il m’a montré qui commandait. J’ai envie que le train s’arrête et qu’il nous laisse descendre et après seulement quelques mètres de marche, il trouve une rue déserte. Qu’il me plaque contre le mur du bâtiment et qu’il ouvre, doucement mon pantalon pour voir s’il ne me laisse pas indifférente.

De me sentir, malgré tout, honteuse d’être autant mouillée que ça, mais rassurée qu’il ne fasse pas de remarque néanmoins. Qu’il passe sa langue dans ma bouche puis qu’il me dise doucement mais tellement perversement qu’il veut autre chose dans sa bouche.

J’ai envie de me sentir glisser contre le mur, pour me retrouver à genoux devant lui. D’ouvrir, lentement son pantalon le baisser, mais pas trop pour être certaine qu’il n’ait pas froid. J’ai envie de pouvoir baisser son boxer et d’enfin, voir son sexe apparaître. Sans même lui demander l’autorisation, mais après tout c’était ça qu’il m’avait demandé en disant autre chose, non?, de mettre son sexe dans ma bouche après l’avoir, doucement léché. Que je le sente bander, lentement à travers mes lèvres qui s’appliquent à faire un léger va et viens dessus.

J’ai envie qu’il force mon fond de gorge avec ses mains posée derrière ma tête, qu’il m’étouffe mais que je ne fasse rien pour le repousser néanmoins. J’ai envie qu’il s’empare de mes seins, qu’il le pince, sauvagement alors que sa queue est toujours dans ma bouche. De me retenir de le mordre par réflexe, simplement, parce que je sais que je paierai cher cet outrage.

J’ai envie qu’il se rhabille et me fasse mettre à quatre pattes là, dans cette rue. Qu’il baisse un peu plus mon pantalon et d’entendre les claques sèches et violentes résonner dans la rue déserte. Qu’il me dise qu’il fait ça, d’une part par envie, mais aussi parce que, précédemment, je n’ai pas voulu lui obéir tout de suite en lui racontant ce qu’il m’était demandé.

J’ai envie de sentir des larmes affluer, mais de garder la position alors qu’il s’arrête, doucement. J’ai envie d’entendre qu’il défait son pantalon et qu’il me dise de me relever parce qu’il ne veut pas se salir en venant à genoux par terre. J’ai envie de devoir toucher mes pieds alors que son sexe me pénètre vigoureusement, au sein du mien. J’ai envie de gémir doucement de le sentir en fond de moi alors qu’il déboutonne complètement ma chemise pour mieux s’emparer de mes seins. J’ai envie de sentir ses mains délaisser mes seins qu’il aura bien malmené pour venir écarter mes fesses afin de me sodomiser, pas trop durement, néanmoins, au début. J’ai envie de gémir, doucement sous cette nouvelle pénétration mais de garder la pose alors qu’il s’empare de mes bras pour les prendre de ses mains. Ainsi arcboutée, j’ai envie de me sentir complètement à lui, offerte à n’importe quel regard voyeur qui pourrait passer par là.

J’ai envie qu’il lâche mes bras et s’empare de mes cheveux alors que son sexe n’a plus aucune difficulté à me défoncer littéralement, le cul. J’ai envie de gémir prise d’un plaisir que j’apprécie tant, sentant, lentement, un plaisir me consumer.

J’ai envie que, d’un coup bien fait, je tombe à genoux au sol et, devant garder la pose, il se branle simplement devant moi, me disant d’ouvrir la bouche. M’exécuter comme une bonne chienne que je suis trop rarement et sentir son sperme dans ma bouche mais aussi sur mon visage.

J’ai envie qu’il me dise de ne pas toucher à ce qui est sur mon visage et de me rhabiller. J’ai envie que, tout honteuse et très anxieuse de croiser quelqu’un il m’emmène à une fontaine et me passe la tête sous l’eau froide pour me laver.

J’ai envie qu’il me redresse et qu’il m’embrasse doucement. Puis qu’il me dise que l’on va reprendre le train et qu’il passerait bien une nuit chez moi, parce qu’il a encore plein d’idées en tête. J’ai envie, d’être dans le train, assise à coté de lui, de simplement, oser, poser ma tête sur son épaule pour me reposer avant d’arriver et de subir, avec délice, d’autres tourments de sa part.